vue sur les œuvres

Desislava Stoilova et Rémy Hans - De mémoire et de forme au Musée du Verre

  • 26 Mai 2023 > 10 Septembre 2023 00:00 > 23:55

Marcinelle

Pour son premier focus de l’année 2023, le Musée du Verre a décidé de faire dialoguer les œuvres de verre de l’artiste bulgare Desislava Stoilova avec les dessins et sculptures de l’artiste belge Rémy Hans. Ce choix participe de cette volonté de démontrer que le verre est plus qu’un matériau relevant des arts décoratifs et qu’il a sa place dans l’art contemporain.

Desislava Stoilova est née à Plovdiv en Bulgarie, en 1983 et rejoint la France en 2002 pour étudier à l’Ecole régionale supérieure d’expression plastique de Tourcoing. C’est là qu’elle rencontre le verre qui devient son matériau d’expression artistique. Elle rejoint ensuite l’Ecole des métiers d’Art d’Arras pour y apprendre l’art du vitrail. Aujourd’hui, elle enseigne le vitrail à l’Ecole d’art de Douai et le dessin dans diverses associations.

Pour la présente exposition, elle partage avec nous ses observations, ses souvenirs, son ressenti sur le temps qui passe et sur l’évolution du paysage. De ses sculptures, se dégagent force et légèreté, fragilité et puissance. Les couleurs tendres et diaphanes poussent à la rêverie.

Rémy Hans est né dans le Borinage, à Boussu en 1994. Très jeune, il montre un don inné pour le dessin. En 2015, il intègre l’Ecole supérieure des Arts de Mons (Arts²) où il obtient un diplôme en sculpture (2020) et design urbain (2021). Il y enseigne aujourd’hui.
Pour « de Mémoire et de Forme », le verre industriel est au centre de sa réflexion créatrice. Il ne transforme pas le verre, il va le prendre tel qu’il a été créé. Abandonnant ses crayons bleus, Rémy Hans explore la technique du cyanotype pour fixer sur le papier dans un bleu cyan aux dégradés multiples, les objets de verre, témoins de la surproduction industrielle qui caractérise la seconde moitié du 20e siècle et encore plus ce début de millénaire.

Pour « de Mémoire et de Forme », le verre industriel est au centre de sa réflexion créatrice. Il ne transforme pas le verre, il le prend tel qu’il a été créé. Abandonnant ses crayons bleus, Rémy Hans explore la technique du cyanotype pour fixer sur le papier dans un bleu cyan aux dégradés multiples, les objets de verre, témoins de la surproduction industrielle qui caractérise la seconde moitié du 20e siècle et encore plus ce début de millénaire. Avec des échantillons de verre industriel, produit dans le Bassin de Charleroi au siècle dernier, il crée des architectures intemporelles, anachroniques, imaginaires, que nous pourrions également retrouver dans les croquis de grands scientifiques du passé comme dans les romans de science-fiction d’aujourd’hui. Sortis de leur contexte, ces morceaux de verre endossent un caractère sacré, à l’instar des reliques médiévales. Ils deviennent à leur tour, insaisissables et entourés de mystère.

Tous les deux ont été récompensés par des prix internationaux prestigieux.
Ensemble, ils nous parlent de formes qui ont existé,  de ce qui subsiste dans notre mémoire une fois qu’elles ne sont plus que l’ombre d’elles-mêmes.

Les deux artistes partagent le même objectif et nous invitent à nous interroger sur l’impact de l’humanité sur son environnement. À travers leurs œuvres, ils partagent avec nous leur regard et leur perception de notre monde. Ils font aussi « trace » pour les générations à venir.

L’exposition est accessible jusqu’au  10.09.2023
Du mardi au vendredi de 9h à 17h
Samedi et dimanche de 10h à 18h.

Bois du Cazier, rue du Cazier 80 à Marcinelle, exclusivement sur réservation au 0496 599 214,